Un petit jogging…
L’été passé j’ai pris une grande résolution: « c’est moi qui décide si j’ai des douleurs… » Donc au lieu d’anticiper et de se priver de faire les choses en pensant « aïe, je vais être pliée en deux de douleur donc je ne fais pas l’activité. » je me suis mise au sport!
En discutant avec une copine, nous avons décidé d’aller courir une fois par semaine. Une fois c’est peu, mais entre boulot et vie de famille, difficile de libérer beaucoup plus de moments.
C’est décidé, on pose les petits au jardin d’enfants et en avant. Le premier vendredi, très motivée, je me suis habillée… Nous avons d’abord discuté du trajet, ceci fait, nous sommes parties. Dans ma tête, je n’arrêtais pas de me dire que j’étais folle de m’infliger cette souffrance… Mais, je m’étais engagée auprès de cette copine, je ne pouvais pas revenir en arrière. Soudain, le souffle un peu court, nous avons commencé à babiller de tout et de rien. Mine de rien, ce petit truc de fille (le babillage) m’a beaucoup aidé pour tenir la distance et trouver le moment moins long.
Au bout d’environ 6 km, nous avions fait le tour et nous étions de retour devant le jardin d’enfants. Un peu, un non! Beaucoup transpirante… mais contente de l’avoir fait.
Le lendemain, j’avais l’impression d’avoir des élastiques trop courts dans les cuisses qui m’empêchaient de descendre les escaliers correctement.
Puis au fil des semaines, par tous les temps, j’ai tenu bon. J’y prends de plus en plus de plaisir et ceci sans souffrir les jours suivants. Maintenant, j’arrive même à courir seule… avec la musique dans les oreilles.
Depuis peu, j’ai un autre compagnon de course (mon mari), ce qui me permet de courir deux fois par semaine.
Je varie les parcours et je suis fière de me dire que j’ai couru 263 km depuis fin août.
J’ai découvert des paysages magnifiques dont voici quelques photos…
Même si j’ai la musique sur les oreilles, j’aime bien les bruits environnants et parfois je m’arrête juste pour profiter de ce calme…
Pour conclure, je tenais à dire qu’il y a des choses que la force* (mentale) peut apaiser ou même vaincre. Je suis contente d’avoir pris cette décision qui me permet de vivre. C’est peut-être fort, mais quand on vit avec des douleurs constantes causées par des maladies ou des accidents et que l’on peine à s’en sortir, si l’on trouve l’activité ou la chose qui permet d’atténuer ce mal-être, on peut vraiment dire que l’on revit. De plus, par cette simple passion, je m’aère et je peux vivre normalement. (*pour ceux qui me connaissent, il y a une petite allusion à quelque chose que j’aime bien et que je partage avec mon mari!!!)
Voilà, n’hésitez pas à partager ces petits riens, qui embellissent vos journées.